« Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage ».
Biographie de Joachim Du Bellay
Joachim Du Bellay est un poète français né vers 1522 à Liré en Anjou et mort le 1er janvier 1560 à Paris. Joachim Du Bellay appartenait à une illustre famille angevine. Renonçant à la politique et aux armes dans lesquelles plusieurs membres de sa famille s’étaient illustrés, il résolut de chercher la gloire uniquement dans les lettres. Il étudia à l’université de Poitiers où il fit la connaissance des milieux humanistes et rencontra Ronsard en 1547, ce qui décida de sa vocation poétique. En 1549, il fit paraître 'Défense et illustration de la langue française' qui prenait le parti du mouvement de la Pléiade le grand mouvement littéraire du milieu du XVIe siècle regroupé autour de Ronsard. En avril 1553, Du Bellay qui avait publié plusieurs ouvrages partit pour Rome afin de devenir le secrétaire de son oncle, le cardinal Jean Du Bellay. Ce séjour dura quatre ans et diverses causes restées obscures le firent revenir en France en 1555. Il écrivit pour en témoigner 'Les Regrets'. À son retour, son cousin Eustache du Bellay le nomma chanoine de Notre-Dame de Paris. Mais il était devenu sourd et avait vieilli avant l’âge. Toutes ces causes hâtèrent sa fin et il mourut, âgé d’environ trente-cinq ans, au moment où il allait être nommé à l’archevêché de Bordeaux.
Son premier ouvrage aurait été un recueil de poésies paru en 1549. La Défense et Illustration de la langue française, parut le 5 ou le 15 février 1550. L’Olive le suivit de près la même année. Trois ans après le retour de Rome de Joachim du Bellay parurent ses Jeux rustiques (1558, 1ère édition) et ses Regrets. Joachim du Bellay a encore laissé des lettres et des œuvres latines.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Joachim_Du_Bellay
http://www.evene.fr/celebre/biographie/joachim-du-bellay-775.php
http://agora.qc.ca/dossiers/Joachim_du_Bellay
Biographie de Miguel de CERVANTES (1547-1616)
Fils d'un chirurgien, Miguel de Cervantes naît en 1547 à Alcalá de Henares et on ne sait à peu près rien de ses premières années. Quatre poésies, publiées en 1569 à marquent ses débuts littéraires, aussitôt interrompus par un brusque départ pour Rome, où il séjourne quelques mois. En 1571, il combat à Lépante, où il est blessé à la main gauche d'un coup d'arquebuse. L'année suivante, il prend part aux campagnes de don Juan d'Autriche, à Navarin, Corfou et Tunis. Alors qu'il rentrait par mer en Espagne, il est capturé, en 1575, par les Barbaresques. Au bout de cinq années passées comme esclave à Alger, pendant lesquelles, à quatre reprises, il tente vainement de s'évader, il est racheté par les Trinitaires et retrouve les siens à Madrid. En 1585, quelques mois après son mariage, il publie un roman pastoral, La Galathée, tout en faisant jouer sur les scènes madrilènes des pièces aujourd'hui perdues, à l'exception de La vie à Alger et de Numance. Deux ans plus tard, il part pour l'Andalousie qu'il va parcourir pendant dix ans, d'abord comme munitionnaire de l'Invincible Armada, puis en qualité de collecteur d'impôts. Emprisonné en 1597 à Séville, à la suite de démêlés avec le Trésor public, on le retrouve en 1605 à Valladolid, alors siège de la cour, au moment même où la publication à Madrid de la première partie du Don Quichotte, dont le succès est immédiat, marque son retour aux lettres. En 1607, il s'installe à Madrid que vient de regagner Philippe III. Pendant les neuf années qui lui restent à vivre, Cervantès, malgré deuils familiaux et déceptions intimes, assied définitivement sa réputation d'écrivain: il fait paraître en 1613 les Nouvelles exemplaires, en 1614 le Voyage au Parnasse, en 1615 les Comédies et intermèdes et la seconde partie du Don Quichotte, un an après que le mystérieux Avellaneda ait publié une suite apocryphe du roman. Dans le même temps, il poursuit la rédaction des Travaux de Persiles et Sigismonde, qu'il termine trois jours avant sa mort, survenue le 22 avril 1616, et qui paraîtra posthume en janvier 1617.
http://cervantes.tamu.edu/biography/new_french_cerv_bio.html
CANAVAGGIO, Jean. Cervantès. Paris, Fayard, 1997, 382 p.
Biographie de Joachim Du Bellay
Joachim Du Bellay est un poète français né vers 1522 à Liré en Anjou et mort le 1er janvier 1560 à Paris. Joachim Du Bellay appartenait à une illustre famille angevine. Renonçant à la politique et aux armes dans lesquelles plusieurs membres de sa famille s’étaient illustrés, il résolut de chercher la gloire uniquement dans les lettres. Il étudia à l’université de Poitiers où il fit la connaissance des milieux humanistes et rencontra Ronsard en 1547, ce qui décida de sa vocation poétique. En 1549, il fit paraître 'Défense et illustration de la langue française' qui prenait le parti du mouvement de la Pléiade le grand mouvement littéraire du milieu du XVIe siècle regroupé autour de Ronsard. En avril 1553, Du Bellay qui avait publié plusieurs ouvrages partit pour Rome afin de devenir le secrétaire de son oncle, le cardinal Jean Du Bellay. Ce séjour dura quatre ans et diverses causes restées obscures le firent revenir en France en 1555. Il écrivit pour en témoigner 'Les Regrets'. À son retour, son cousin Eustache du Bellay le nomma chanoine de Notre-Dame de Paris. Mais il était devenu sourd et avait vieilli avant l’âge. Toutes ces causes hâtèrent sa fin et il mourut, âgé d’environ trente-cinq ans, au moment où il allait être nommé à l’archevêché de Bordeaux.
Son premier ouvrage aurait été un recueil de poésies paru en 1549. La Défense et Illustration de la langue française, parut le 5 ou le 15 février 1550. L’Olive le suivit de près la même année. Trois ans après le retour de Rome de Joachim du Bellay parurent ses Jeux rustiques (1558, 1ère édition) et ses Regrets. Joachim du Bellay a encore laissé des lettres et des œuvres latines.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Joachim_Du_Bellay
http://www.evene.fr/celebre/biographie/joachim-du-bellay-775.php
http://agora.qc.ca/dossiers/Joachim_du_Bellay
Biographie de Miguel de CERVANTES (1547-1616)
Fils d'un chirurgien, Miguel de Cervantes naît en 1547 à Alcalá de Henares et on ne sait à peu près rien de ses premières années. Quatre poésies, publiées en 1569 à marquent ses débuts littéraires, aussitôt interrompus par un brusque départ pour Rome, où il séjourne quelques mois. En 1571, il combat à Lépante, où il est blessé à la main gauche d'un coup d'arquebuse. L'année suivante, il prend part aux campagnes de don Juan d'Autriche, à Navarin, Corfou et Tunis. Alors qu'il rentrait par mer en Espagne, il est capturé, en 1575, par les Barbaresques. Au bout de cinq années passées comme esclave à Alger, pendant lesquelles, à quatre reprises, il tente vainement de s'évader, il est racheté par les Trinitaires et retrouve les siens à Madrid. En 1585, quelques mois après son mariage, il publie un roman pastoral, La Galathée, tout en faisant jouer sur les scènes madrilènes des pièces aujourd'hui perdues, à l'exception de La vie à Alger et de Numance. Deux ans plus tard, il part pour l'Andalousie qu'il va parcourir pendant dix ans, d'abord comme munitionnaire de l'Invincible Armada, puis en qualité de collecteur d'impôts. Emprisonné en 1597 à Séville, à la suite de démêlés avec le Trésor public, on le retrouve en 1605 à Valladolid, alors siège de la cour, au moment même où la publication à Madrid de la première partie du Don Quichotte, dont le succès est immédiat, marque son retour aux lettres. En 1607, il s'installe à Madrid que vient de regagner Philippe III. Pendant les neuf années qui lui restent à vivre, Cervantès, malgré deuils familiaux et déceptions intimes, assied définitivement sa réputation d'écrivain: il fait paraître en 1613 les Nouvelles exemplaires, en 1614 le Voyage au Parnasse, en 1615 les Comédies et intermèdes et la seconde partie du Don Quichotte, un an après que le mystérieux Avellaneda ait publié une suite apocryphe du roman. Dans le même temps, il poursuit la rédaction des Travaux de Persiles et Sigismonde, qu'il termine trois jours avant sa mort, survenue le 22 avril 1616, et qui paraîtra posthume en janvier 1617.
http://cervantes.tamu.edu/biography/new_french_cerv_bio.html
CANAVAGGIO, Jean. Cervantès. Paris, Fayard, 1997, 382 p.