Savonarole
Jérôme Savonarole (appelé aussi Hieronymus Savonarola ou encore Girolamo Savonarole) né à Ferrare le 21 ou le 24 septembre 1452, est un frère Dominicain connu pour ses prêche anti-humaniste, qui fut excommunié par l’Eglise et condamné au bûcher en 1498.
Savonarole entre chez les Dominicains de Bologne en 1475 avant de devenir moine en 1476. Par la suite, il entame une carrière de prédicateur pessimiste en Toscane. En 1491, il est nommé au couvent de St Marc (Florence) où ses sermons remportent un vif succès auprès de la population.
L’invasion de française (1494) donne l’illusion que les prophéties de Savonarole se réalisent. A la suite du renversement des Médicis par la conquête française, Savonarole négocie lui-même les conditions de paix avec Charles VIII et évite que la ville de Florence ne soit mise à sac. Choisi par les Florentins, il devient le dirigeant de la cité avec la bénédiction de Charles VIII. Savonarole institue, dès lors, un régime théocratique (1494-1497) « il modifie le système d’imposition, abolit la torture, renforce les lois contre l'usure, établit une cour d’appel et un système de secours aux pauvres. Il rend également la sodomie, auparavant punie d’amende, passible de la peine de mort. »
Par ses attaques répétées contre les Médicis qu’il accuse d’être corrompu, il contribue, en 1495, à l’expulsion de Pierre de Médicis.
En 1497, Savonarole et ses disciples élèvent le bûcher des Vanités. Ils y brûlent des œuvres et objets jugés immoraux, dont les livres de Boccace et de Pétrarque, mais aussi les peintures de Botticelli.
En 1497, après l’avoir au préalable interdit de prêcher (1495) Savonarole est excommunié par le pape Alexandre VI et en 1498, ce dernier l’accuse d’hérésie de prophétisme, de sédition et d’erreur religieuse. Le procès est mené par les Dominicains, l’ancien Ordre de Savonarole. La seule « preuve » de son hérésie consiste en un aveu où il affirme être un prophète parlant sous l’inspiration de Dieu . Cependant, son refus de participer à une disputatio (débat théologique) lui retire toute crédibilité.
Après avoir passé 50 jours d’emprisonnement et avoir subi deux séances de tortures, il dicte deux interprétations des Psaumes. Savonarole et deux moines ayant confirmé son inspiration divine en public sont pendu puis brûlé à la place où fut élevé le bûché des Vanités. Machiavel assiste à l’exécution.
Bibliographie :
- http://fr.wikipedia.org
- http://www.larousse.fr
- www.publius-historicus
Boccacio
Giovanni Boccacio, est un écrivain italien né à Certaldo en 1313 et est décédé dans cette même ville en 1375. Il est considéré comme l’un des créateurs de la littérature italienne en prose, grâce, notamment à son recueil de nouvelles intitulé « Décaméron ».
En 1327, à Naples, Boccacio entame des études en droit canonique et se lie avec des nobles de la cour de la Maison d’Anjou. Là, il commence à acquérir une culture littéraire en lisant Dante et Pétrarque, à la suite de quoi il rédige ses premiers textes.
En 1340, Boccacio rentre à Florence où il rencontre Pétrarque et se lie d’amitié avec lui. Il s’occupe principalement de poésie, mais comprend que face aux écrits de Dante et Pétrarque, il ne peut aspirer à devenir le premier poète d’Italie et jette la plupart de ses vers au feu. Il n’arrête pourtant pas d’écrire.
En 1348, Boccacio assiste aux ravages de la peste noire et sans doute à ce moment-là qu’il décide d’écrire son œuvre majeure, le Décaméron dont sa Comedia delle ninfe fiorentine, de par son style, annonçait l’arrivée . Il commence donc ce recueil de cent nouvelles en 1349 et l’achève en 1353. Cette œuvre lui vaudra la reconnaissance de ses pairs.
En 1360, les principaux humanistes florentins se réunissent autour de Boccace, qui fut le premier écrivain italien à lire Homère et Platon dans le texte.
En 1362, à la suite de la « malédiction d’un moine chartreux » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Boccace), Boccacio traverse une grave crise religieuse et songe à détruire ses manuscrits, mais Pétrarque l’en dissuade. Bien plus, Pétrarque l’encourage à persévérer dans la prose. Rapidement, Boccacio dépasse tous les prosateurs italiens dont il sera longtemps le modèle.
En 1366, Boccacio achève sa dernière œuvre en toscan (Corbaccio), poussé à revenir au latin par Pétrarque avec qui il entretient une correspondance suivie. Il publiera dans cette langue une série de traités et autres biographies. Dont une consacrée à Dante Trattatello in laude di Dante (1357-1362), biographie assortie d’un profil poético-culturel de l'auteur de la Divine Comédie.
Boccacio achève sa vie dans la misère, retiré dans sa ville natale de Certaldo, en 1375. En 2011, son nom est donné à un prix littéraire français récompensant un recueil de nouvelles publié en langue française au cours de l'année écoulée.
Bibliographie :
- www.wikipedia.org/
- http://www.larousse.fr/
Jérôme Savonarole (appelé aussi Hieronymus Savonarola ou encore Girolamo Savonarole) né à Ferrare le 21 ou le 24 septembre 1452, est un frère Dominicain connu pour ses prêche anti-humaniste, qui fut excommunié par l’Eglise et condamné au bûcher en 1498.
Savonarole entre chez les Dominicains de Bologne en 1475 avant de devenir moine en 1476. Par la suite, il entame une carrière de prédicateur pessimiste en Toscane. En 1491, il est nommé au couvent de St Marc (Florence) où ses sermons remportent un vif succès auprès de la population.
L’invasion de française (1494) donne l’illusion que les prophéties de Savonarole se réalisent. A la suite du renversement des Médicis par la conquête française, Savonarole négocie lui-même les conditions de paix avec Charles VIII et évite que la ville de Florence ne soit mise à sac. Choisi par les Florentins, il devient le dirigeant de la cité avec la bénédiction de Charles VIII. Savonarole institue, dès lors, un régime théocratique (1494-1497) « il modifie le système d’imposition, abolit la torture, renforce les lois contre l'usure, établit une cour d’appel et un système de secours aux pauvres. Il rend également la sodomie, auparavant punie d’amende, passible de la peine de mort. »
Par ses attaques répétées contre les Médicis qu’il accuse d’être corrompu, il contribue, en 1495, à l’expulsion de Pierre de Médicis.
En 1497, Savonarole et ses disciples élèvent le bûcher des Vanités. Ils y brûlent des œuvres et objets jugés immoraux, dont les livres de Boccace et de Pétrarque, mais aussi les peintures de Botticelli.
En 1497, après l’avoir au préalable interdit de prêcher (1495) Savonarole est excommunié par le pape Alexandre VI et en 1498, ce dernier l’accuse d’hérésie de prophétisme, de sédition et d’erreur religieuse. Le procès est mené par les Dominicains, l’ancien Ordre de Savonarole. La seule « preuve » de son hérésie consiste en un aveu où il affirme être un prophète parlant sous l’inspiration de Dieu . Cependant, son refus de participer à une disputatio (débat théologique) lui retire toute crédibilité.
Après avoir passé 50 jours d’emprisonnement et avoir subi deux séances de tortures, il dicte deux interprétations des Psaumes. Savonarole et deux moines ayant confirmé son inspiration divine en public sont pendu puis brûlé à la place où fut élevé le bûché des Vanités. Machiavel assiste à l’exécution.
Bibliographie :
- http://fr.wikipedia.org
- http://www.larousse.fr
- www.publius-historicus
Boccacio
Giovanni Boccacio, est un écrivain italien né à Certaldo en 1313 et est décédé dans cette même ville en 1375. Il est considéré comme l’un des créateurs de la littérature italienne en prose, grâce, notamment à son recueil de nouvelles intitulé « Décaméron ».
En 1327, à Naples, Boccacio entame des études en droit canonique et se lie avec des nobles de la cour de la Maison d’Anjou. Là, il commence à acquérir une culture littéraire en lisant Dante et Pétrarque, à la suite de quoi il rédige ses premiers textes.
En 1340, Boccacio rentre à Florence où il rencontre Pétrarque et se lie d’amitié avec lui. Il s’occupe principalement de poésie, mais comprend que face aux écrits de Dante et Pétrarque, il ne peut aspirer à devenir le premier poète d’Italie et jette la plupart de ses vers au feu. Il n’arrête pourtant pas d’écrire.
En 1348, Boccacio assiste aux ravages de la peste noire et sans doute à ce moment-là qu’il décide d’écrire son œuvre majeure, le Décaméron dont sa Comedia delle ninfe fiorentine, de par son style, annonçait l’arrivée . Il commence donc ce recueil de cent nouvelles en 1349 et l’achève en 1353. Cette œuvre lui vaudra la reconnaissance de ses pairs.
En 1360, les principaux humanistes florentins se réunissent autour de Boccace, qui fut le premier écrivain italien à lire Homère et Platon dans le texte.
En 1362, à la suite de la « malédiction d’un moine chartreux » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Boccace), Boccacio traverse une grave crise religieuse et songe à détruire ses manuscrits, mais Pétrarque l’en dissuade. Bien plus, Pétrarque l’encourage à persévérer dans la prose. Rapidement, Boccacio dépasse tous les prosateurs italiens dont il sera longtemps le modèle.
En 1366, Boccacio achève sa dernière œuvre en toscan (Corbaccio), poussé à revenir au latin par Pétrarque avec qui il entretient une correspondance suivie. Il publiera dans cette langue une série de traités et autres biographies. Dont une consacrée à Dante Trattatello in laude di Dante (1357-1362), biographie assortie d’un profil poético-culturel de l'auteur de la Divine Comédie.
Boccacio achève sa vie dans la misère, retiré dans sa ville natale de Certaldo, en 1375. En 2011, son nom est donné à un prix littéraire français récompensant un recueil de nouvelles publié en langue française au cours de l'année écoulée.
Bibliographie :
- www.wikipedia.org/
- http://www.larousse.fr/