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Boèce, Moulin à chanvre, Leonardo da Vinci, Tycho Brahe

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Valentin



Boèce

Présentation

Boèce (Anicius Manlius Severinus Boethius) est né à Rome vers 475–80 p. C. Il fut philosophe et homme politique à la cour de Théodoric jusqu’à ce qu’il tombe en disgrâce et soit finalement exécuté vers 524–6 p. C., vraisemblablement après avoir critiqué la corruption. Au point de vue intellectuel, il est souvent considéré comme l’un des intermédiaire les plus importants entre l’Antiquité et le Moyen Âge. Son œuvre la plus importante est la Consolation de la philosophie (De consolatione philosophae) qui, sous forme de dialogue en vers ou en prose, se concentre sur l’acception des difficultés au moyen d’un esprit de détachement par rapport à la mauvaise fortune. Son œuvre philosophique en font l’un des penseurs fondamentaux de l’occident latin avec Aristote et saint Augustin. Il a d’ailleurs traduit en latin les ouvrages d’Aristote et de Porphyre sur la logique, traductions qui seront des références à travers le Moyen Âge. Il a également rendu accessible au public les œuvres d’Euclide sur la géométrie et de Ptolémée sur l’astronomie. Il propose aussi différents commentaires, notamment sur les catégories et la logique aristotélicienne, et ouvrages propres, en particulier sur les syllogismes, qui seront des classiques du Moyen Âge. On lui doit aussi un ouvrage sur la musique ainsi que des traités sur les mathématiques (arithmétique et géométrie) qui seront largement utilisés dans les universités médiévales.

Références



Boèce de Dacie

Un autre Boèce a eu une certaine importance dans la pensée médiévale, il s’agit de Boèce de Dacie. Né vers 1230, il enseignera à la faculté des arts de Paris. Sa pensée philosophique et théologique, aristotélicienne radicale et averroïste, tombera sous le coup de l’interdiction de l’enseignement de 219 thèses par l’évèque de Paris en 1277. Il se retire alors au Danemark où il meurt avant 1986. Il a laissé une œuvre s’intéressant en particulier à des questions de sciences naturelles par rapport à l’œuvre aristotélicienne : Questions sur la génération et la corruption (Quaestiones de generatione et corruptionne), Questions sur les livres de physiques (Quaestiones super libros physicorum), Questions sur les quatrièmes météorologiques (Quaestiones super IV meteorologicum).



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Le moulin à chanvre

Présentation

Invention du courant du XIè siècle (~ 1040 p.C.).

Utilisé dans l’industrie textile pour assouplir les fibres du chanvres afin de pouvoir la filer. Les toiles étaient alors utilisées pour faire des sacs ou des toiles pour les travaux ou bien des vêtements, selon la qualité. Il s’agissait de vêtement de paysans, pour la vie de tous les jours et pas de vêtements de luxe.

Fonctionnement (d’après NotreHistoire.ch)  :

“Après avoir récupéré les fibres des tiges de ces plantes, on en formait des tresses. On plaçait ensuite ces tresses sur la meule dormante du broyeur afin que la meule dressée roulant autour de l'axe vertical broie les résidus ligneux et assouplisse les fibres.”

“Sur la meule dormante, tourne une meule dressée qui écrase le chanvre (dans un moulin à moudre le grain, la meule mobile est à axe vertical). Elle est entraînée par l’axe vertical en bois dont le mouvement est assuré par la roue à pales mise en mouvement par l’eau amenée par un conduit en bois.”

Références


  • Deux exemples (avec photographies) de moulins à chanvre avec l’explication du fonctionnement sur NotreHistoire.ch [fr] :


  • Article du blog du Musée Moutiers [fr] sur la culture et le travail du chanvre, mentionnant les moulins à chanvre :
    “La culture et le travail du chanvre” [fr], sur Le blog de musee-moutiers, URL http://www.musee-moutiers.com/article-la-culture-et-le-travail-du-chanvre-98479529.html, publ. 02.02.2012, cons. 19.10.2013 ;
  • Chronologie des inventions médiévales sur blog d’Alain Benajam [fr] mentionnant l’invention du moulin à chanvre dans le courant du Xiè s. p.C., l’auteur de l’article dit s’être basé sur l’ouvrage La révolution industrielle du Moyen Âge de Jean Grimpel :
    “Chronologie des inventions médiévales” [fr], sur Alain Benajam, URL http://www.alain-benajam.com/article-6335347.html, publ. 07.04.2007, cons. 19.10.2013.


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Leonardi da Vinci

“Artiste et savant italien (Vinci, près de Florence, 1452-manoir du Cloux, aujourd'hui château du Clos-Lucé, Amboise, 1519).

Initiateur de la seconde Renaissance, Léonard de Vinci est la figure même du peintre visionnaire, mais aussi du génie universel. Il observa la nature avec l'acuité du savant et, passionné de technique, fut un inventeur trop en avance sur son temps pour que ses projets fussent réalisés.”

“Léonard de Vinci se sera intéressé à toutes les branches de la science, ainsi qu'en témoignent ses écrits et ses étonnants carnets de dessins (importantes collections au château de Windsor, en Angleterre, et au Clos-Lucé). En tant que savant, une seule passion l'anime : la connaissance totale de l'univers visible, dans ses structures et ses mouvements.
Avec une sorte de stoïcisme serein, avec le culte de la solitude, il rejette les arguments d'autorité et fonde son jugement sur l'expérience. Son image du cosmos, jeu de forces harmoniques et réceptacle de la lumière, avec une unité profonde du monde de la nature et du monde de l'âme, relève du platonisme diffus de l'époque, auquel s'ajoutent les doctrines de Nicolas de Cues sur le mouvement, principe de toute vie.

Léonard ne deviendra jamais un savant du type Copernic ou de Newton, de ceux qui renouvellent la science par leurs découvertes ou leurs hypothèses. Sa terminologie physique reste imprécise et contradictoire. En fait, tout en célébrant « la suprême certitude des mathématiques », il est avant tout un « visuel », pour qui l'œil, « fenêtre de l'âme, est la principale voie par laquelle notre intellect peut apprécier pleinement l'œuvre infinie de la nature ». Sa curiosité universelle refuse nos distinctions entre science pure et science appliquée, entre beaux-arts et arts mécaniques. Il a touché à de nombreux domaines, mais on peut en identifier trois de prédilections : l’anatomie, la mécanique et la “vie du globe terrestre” (grosso modo géologie et hydrologie).”

Sources

http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Léonard_de_Vinci/129493

Compléments



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Tycho Brahe

“Astronome danois (Knudstrup, aujourd'hui en Suède, 1546-Prague 1601). Issu d'une famille de l'aristocratie danoise, il apprend le latin à sept ans et, en 1559, âgé de treize ans, entre à l'université de Copenhague, où il s'initie à la rhétorique et à la philosophie. En août 1560, une éclipse partielle de Soleil, qu'il contemple, l'impressionne fortement. Ce n'est pas tant le phénomène lui-même qui l'émerveille, que le fait qu'on ait pu le prévoir, par une bonne connaissance du mouvement des astres. Sa famille le destine à une carrière politique, mais il décide de devenir astronome. En 1563, il quitte l'université de Copenhague pour celle de Leipzig, puis celles de Wittenberg, de Rostock, de Bâle et d'Augsbourg. Doté d'une forte personnalité et d'un caractère belliqueux, il se bat en duel ; d'un coup d'épée, son adversaire lui tranche le nez. Il se fait alors confectionner une prothèse en or et en argent qu'il portera toute sa vie.

Tout en poursuivant ses études, Tycho Brahe passe des nuits entières à scruter le ciel. Sa première observation importante a lieu en août 1563. Les planètes Jupiter et Saturne se trouvent alors très proches l'une de l'autre dans le ciel. il les observe quotidiennement et note que leur rapprochement le plus serré se produit le 17 août. Or, les tables astronomiques de l'époque signalent cette « conjonction » des deux planètes avec une erreur de plusieurs jours. Cela l'incite à établir de nouvelles tables, fondées sur des observations plus précises, faites au moyen d'instruments de grandes dimensions. De 1569 à 1571, il vit à Augsbourg. Grâce au bourgmestre de la ville, il construit un quadrant d'environ 5 m de rayon pour mesurer la hauteur des astres.”

En 1571, il observe l’apparition d’un astre brillant dans le ciel qui n’était pas présent la veille. Il remarque qu’il ne s’agit pas d’une comète car cet astre est immobile par rapport aux autres étoiles, il s’agissait en fait d’une supernova. Cette observation bouleverse le concept aristotélicien de l’immuabilité de la sphère céleste. À partir de 1575, il commence à établir un catalogue d’étoile et d’observation, notamment de la lune, bien plus précis que tout autre jusqu’alors. Ses observations l’amène à ne plus suivre le modèle géocentrique de Ptolémée, mais sans accepter le système copernicien. Il établit un système théorique où la terre est au centre de l’univers, avec la lune et le soleil sont en orbite autour d’elle, pendant que les planètes orbitent elles autour du soleil.

Source

http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Tycho_Brahe/109965

Compléments

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